« Nous avons oublié le pain en chemin », une exposition de matali Grasset
déc.
2
à 20 janv.

« Nous avons oublié le pain en chemin », une exposition de matali Grasset

Cette exposition de matali crasset à la galerie Philippe Valentin, en collaboration avec la galerie Mica – Rennes, convoque le vivant : elle se présente en deux parties qui prennent place dans les deux espaces de la galerie, elle matérialise deux lectures récentes d’écologues.

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« Texte/Image », une exposition de Veit Stratmann
oct.
28
à 25 nov.

« Texte/Image », une exposition de Veit Stratmann

Sous le titre lapidaire de « texte/image », Veit Stratmann présente à la Galerie Philippe Valentin un ensemble - inachevé - de neuf travaux réflexifs réalisés depuis 2011. Il ne s’agit en fait que de textes (certains de cinq pages, d’autres de 150 pages, certains illustrés de propositions d’interventions plastiques), qui sont disponibles à la consultation dans la galerie, dans des classeurs recouverts de tissu rouges et bleus. Chaque classeur est consacré à une « tâche impossible » - c’est le titre générique de l’ensemble des œuvres.

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« Ciel et papiers déchirés » un showroom de Bertrand Segers
oct.
28
à 25 nov.

« Ciel et papiers déchirés » un showroom de Bertrand Segers

Crayons de couleurs ou craies de cire ont fait la fortune de Caran d’Ache™. La maison suisse reprit au caricaturiste Emmanuel Poiré (1858-1909) ce nom venu du mot “crayon” en russe (карандаш, karandash). Conçus pour dessins et aquarelles, rangés par dizaines dans leurs boîtes métalliques laquées rouge, les crayons ont attaché à eux la fraîcheur du souvenir d’écolier et le prestige de l’outil réputé indispensable. Bertrand Segers, qui ne les utilise guère, me pardonnera d’associer ces Caran d’Ache à ses propres dessins, faits de larges traits gris recouverts d’aplats de couleurs claires.

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« What if? », une exposition de Olivia Bloch Lainé
sept.
9
à 21 oct.

« What if? », une exposition de Olivia Bloch Lainé

Dans son atelier à Paris, je dis à Olivia Bloch Lainé que la bande-son de sa peinture pourrait être une chanson de Lana Del Rey. Dans le vertige de la ville, il y a un air de vacances. Une douce mélancolie, voire une nostalgie. What if? Des scènes de plage en famille, des jeunes filles qui font des selfies sur un ponton, des surfeurs et l’océan - toujours présent. Il y a là quelque chose d'amer et de sucré. Les peintures nous immergent dans un rêve californien, une iconographie inscrite dans l’imaginaire collectif lorsque l’on pense à la côte ouest, à Los Angeles en particulier.

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"L'été meurtrier"
juin
24
à 26 juil.

"L'été meurtrier"

Nicolas Moulin, Laurent Grasso, Jean Baptiste Bernadet, Pascal Vilcollet, Olivia Bloch Lainé, Hugo Pernet, Isabel Michel, Dominique Ghesquière, Bertrand Segers, Veit Statmann, Daniel Mato.

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Les yeux orange, une exposition de Daniel Mato
avr.
29
à 17 juin

Les yeux orange, une exposition de Daniel Mato

La conversation n'a pas très bien commencé.En sortant de l'ascenseur, impressionnée par les quinze étages à gravir pour accéder à son atelier, j'ai évoqué la dimension aérienne de ses peintures. Il n'a rien dit mais quelque chose s'est éteint dans son regard, dans l'intonation de sa voix.

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Au bureau
mars
11
à 22 avr.

Au bureau

« Au bureau » poursuit l'intention qui animait nos précédentes collaborations : nourrir un dialogue régulier entre art et arts décoratifs. Par leur présence, les toiles de Michael Assiff, de Jean-Baptiste Bernadet, d'Hugo Pernet, de Daniel Mato, et de Pascal Vilcollet contribuent à faire avancer ce projet iconoclaste en abolissant l'une des conventions les mieux établies du marché : exposer séparément des pièces d’art contemporain et de design.

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Poisson rouge, une exposition de Hugo Pernet
janv.
21
à 4 mars

Poisson rouge, une exposition de Hugo Pernet

Hugo Pernet peint dans l’atelier, au temps des écrans. Son « profil » Instagram dessinerait un portrait par vignettes tels des échantillons. Est-ce que les images de peintures sont encore des peintures ? Ou encore, est-ce que la peinture peut se réduire à des stimuli visuels ? Le temps d’attention d’Instagram, le cropping, la photogénie convoquent des manières de regarder instantanées. Le doigt glisse sur la surface, la pression de la pulpe de la phalange fait défiler les images, vite : « scroll ». On parle de navigation sur les pages des sites, celle-ci se fait de manière verticale, jusqu’à une ligne de « bas de page » qu’on appelle « ligne de flottaison ». La ligne de flottaison est ce qui sépare les parties immergées et émergées d’un bateau. On dit « œuvres vives » pour ce qui se trouve sous les flots et « œuvres mortes » pour ce qui est au-dessus. Sous l’eau, c’est le domaine du poisson rouge, dont la mémoire serait de trois minutes, selon la croyance populaire.

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“Cinder Block Garden”, une exposition de Stephen Felton
nov.
26
à 14 janv.

“Cinder Block Garden”, une exposition de Stephen Felton

La peinture doit-elle encore avoir un sujet ? Dans ses expositions précédentes à la galerie Valentin ou au Mamco à Genève, les œuvres de Stephen Felton faisaient référence à ses lectures de Moby Dick (It’s a Whale, en 2014) ou de Scènes de la vie d’un faune d’Arno Schmidt (The Wind, Love and other Disappointments, en 2015). Pour cette nouvelle exposition, l’artiste semble piocher dans son vocabulaire des éléments de langage qu’il associe librement pour composer les tableaux, un peu à la manière de Picasso et Braque dans la période dite « synthétique » du cubisme.

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